Le GRCS Auvergne Rhône-Alpes et la FemasAura ont co-organisé le 29 novembre dernier, une première visio sur le SAS. Un succès pour cette première collaboration, qui a réuni plus de 60 personnes réparties entre centres de santé, maison de santé et coordinateurs de CPTS.

Ce temps a été l’occasion de présenter le dispositif du SAS et son cadre réglementaire, par les interlocutrices régionales de l’ARS, Mesdames Buch, Hernu et Batih et de revenir également sur les aspects financiers du SAS et son inscription dans les avenants par Madame Kremer, de l’Assurance Maladie. Leurs supports d’interventions sont disponibles sur votre espace adhérent ICI.

Deux témoignages ont été apportés deux SAS expérimentaux: 

• le Dr Filley-Bernard, Présidente de l’URPS Médecins AURA pour le SAS 69 
• le Dr Déborah Cadat, membre du COPIL du SAS 38.

Deux structures d’exercices coordonnés effecteurs ont pu partager leurs retours d’expérience de ces premiers mois : 

• Madame Rivellini, gestionnaire des centres de santé de la Fondation Dispensaire Général de Lyon, effecteur au sein du SAS 69 
• Le docteur Mokobodski, médecin généraliste au sein de la MSP de Belleroche, à Villefranche sur Saône, effecteur au sein du SAS 69

Des échanges en sous-groupes ont eu lieu autour de l’organisation actuelle des structures d’exercices coordonnés en matière de prise en charge des soins non-programmés, ainsi que sur la manière dont le SAS pourrait s’articuler dans ces structures et les craintes que cela soulève aujourd’hui.

Sur ce dernier point, il est intéressant de préciser que les structures d’exercice coordonné sont souvent identifiées comme des ressources d’offre médicale pour les soins non-programmés sur les territoires, notamment pour les patients qui ne trouvent pas de créneaux avec leur médecin, ou qui sont de passage. Les structures accueillent donc souvent des patients non suivis en leur sein. 

Pour de nombreux participants, le SAS reste pour le moment peu connu soit qu’il n’est pas encore initié sur le territoire d’implantation, soit que la communication sur le dispositif auprès des professionnels mérite d’être renforcée. Néanmoins il pourrait : 

• Aider à absorber les demandes de soins non-programmés pour les patients hors structure, les réguler au niveau territorial, leur donner accès à un médecin plus proche.
• Communiquer auprès des usagers sur les modalités d’accès à des soins urgents / semi-urgents sans passer par les urgences.
• Offrir une régulation préalable qui permettrait de diminuer le nombre de demandes de consultations, en ciblant les demandes pertinentes, en donnant des conseils médicaux.

Retrouvez la totalité des compte-rendus de ces temps d’atelier sur votre espace adhérent ICI.